Je sais bien que je n’ai pas inventé le concept de la vexation universelle, mais ma vie en est parfois un très bon exemple. C’est toujours quand je dois faire une chose en particulier, rédiger mon mémoire ou étudier, que j’ai le cœur à faire autre chose, n’importe quoi. Très souvent ce n’est rien d’exceptionnel, il m’arrive d’en faire certaines hors période de « blocus » mais pas avec cette intensité.
- Trier sa garde-robe et ses produits de beauté
Je ne sais pas vous mais, moi je le fais, systématiquement quand j’ai une deadline à respecter. Je commence par vider ma garde-robe entièrement et je remets, les vêtements que je souhaite garder, petit à petit. Bizarrement, c’est quand on est stressé que tout paraît superflu.
Par contre, il faut se débarrasser des sacs le plus rapidement possible pour ne pas faire machine arrière, ou simplement, finir par les remettre dans son armoire car on en a marre que ça traîne.
Ce qui m’amène à mon deuxième point
- Ranger/laver entièrement son appartement
Quand je suis condamnée (excusez mon champ lexical quelque peu dramatisant) à devoir rester chez moi pour une période déterminée dite d’étude d’examen ou de rédaction du mémoire de fin d’étude, je déteste que mon appartement soit en désordre.
Bon il faut tout de même que je sois honnête. Je ne suis pas ce qui s’appelle une personne bordélique. Mais, attention, je ne suis pas maniaque non plus. Disons, que ma manie du rangement est un électrocardiogramme, tout ce qu’il y a de plus normal. Ça se régule. C’est rangé et propre, mais ça se salit et se bordélise donc il faut à nouveau remettre de l’ordre, etc. par moment je laisse mon bordel s’entasser un peu plus longtemps, donc le nettoyage d’après est d’autant plus efficace. Mais, disons qu’en gros, je suis tout à fait normal.
Sauf en période d’examens… où mon électrocardiogramme laisse apparaître des extrasystoles. Autant dire que je fais une Monicaïte aigüe, pour ceux qui ont la référence. Mon appartement doit être nickel. Ma vaisselle est faite après chaque repas, mon lit est fait au carré chaque matin, aucun vêtement ne traîne et la poussière n’a le temps de s’installer nulle part.
- Sortir faire du shopping car il est bon de continuer à faire de l’exercice
Je crois que ça c’est mon excuse LA plus bidon de tous les temps. Les autres jours de l’année, je me fiche du sport comme de la sexualité de mon voisin et tout à coup, ça me préoccupe.
Alors évidemment, comme tout à une logique, ceci n’échappe pas à la règle. En effet, j’en profite pour me déplacer à pied et d’un bon pas (comme dirait ma très chère maman, à qui il doit être apparu 10 cheveux blancs supplémentaires à la lecture de cet article). Je me rachète des vêtements pour lesquels j’ai fait de la place dans mes placards et qui finiront dans un sac, probablement à la prochaine session. En chemin, j’en profite pour mettre ma playlist du moment dans les oreilles et je me promets que cet écartade n’aura pas d’impact sur mon planning.
- Faire des plannings et des to-do list à ne plus savoir que faire
Et oui, je suis une fille ambitieuse mais qui ne travaille pas à la hauteur de son ambition. Tous les jours, il faut remettre l’agenda à jour, s’adapter et essayer de ne pas trop culpabiliser.
- Commencer une série télé
Évidemment une série-télé qui a déjà 5 saisons minimums de disponibles, sinon ce n’est pas du jeu.
- Prévoir des carottes pour bien travailler la journée
En période d’examen/rédaction TFE, j’aime bien prévoir des activités pour certains soirs de ma semaine afin de me donner du courage. Je suis du matin et je m’arrête en général de travailler en même temps que le souper, sauf en période de grand stress ou à l’approche de la remise du travail.
De ce fait, je peux passer beaucoup de temps à prévoir ces carottes pour me motiver. J’en oublie un peu de travailler assez que pour les mériter. Oups…
- Développer sa créativité
Qu’est-ce que je peux écrire… essentiellement des conneries dont j’aurai un peu honte quand je les relirai mais, je déborde d’imagination.
- Ma dernière connerie, adopter un chat
Et oui, pour fêter mon dernier blocus, j’avais, sans doute, envie de faire quelque chose de particulier et de me créer encore plus de stress impossible à gérer : j’ai adopté un chat.
Il est mignon à croquer, si petit, si câlin, si joueur, si, si… tiens, ça fait 1h30 que je suis réveillée et je n’ai toujours pas commencé à travailler !
Et vous, que faites-vous pour ne pas travailler ?