Parce que nos guerres ont changé

Mince, je suis en retard. Je m’étais pourtant promis de te parler d’un livre tous les mois quoi qu’il arrive. Coûte que coûte !

On aura qu’à dire que celui dont je vais te parler aujourd’hui vaut pour le mois de novembre. Je tâcherai de t’en présenter un autre d’ici la fin du mois. Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais…

Alors, qu’ai-je lu ?

Si je te dis Sophie-Marie Larrouy ?

Si je te dis L’art de la guerre ?

Si je te dis girouette ? Non pardon ça c’est autre chose.

Tu me demanderas qu’est-ce qui peut bien réunir cette auteure et ce livre ?

Eh bien, un autre livre justement, j’ai nommé « L’art de la guerre 2 ».

« 2500 ans après Sun Tzu, Sophie-Marie Larrouy écrit la suite du premier best-seller de l’histoire.

Parce que nos guerres ont changé.

Parce qu’on a plutôt en mémoire des galères de couples que des souvenirs de batailles en rase campagne.

Parce que l’odeur des sapinettes accrochées au rétro nous est plus familières que celle des bivouacs militaires.

Parce qu’il est beaucoup plus dur d’aimer les gens que d’être fâché tout le temps. »

Sophie-Marie Larrouy, SML pour les connaisseurs, se raconte. Elle parle de sa quête d’elle-même.

Elle vient du monde des sensibles. De cette sensibilité qui dégouline des mains, qui déborde et dont on ne sait que faire. Dans la moindre des décisions à prendre, on est happé. La sensibilité comme frein pour appartenir à l’autre monde, celui de l’autre côté de la tranchée. Celui des maisons de famille à l’île d’Yeu, des mains de pianiste et des cheveux propres.

Sophie-Marie Larrouy se raconte, depuis son enfance dans les Vosges à sa vie d’adulte à Paris. Sur le chemin, elle en a connu des déboires. Des histoires de cœur, d’amour-propre, de liens familiaux, de recherche de soi-même.

En se racontant, elle raconte l’histoire la plus universelle qui soit. Celle qui nous arrive à nous tous. À chaque chapitre, on retrouve un peu de soi-même. Entre les premiers jobs foireux, les plans cul, le spleen de l’adolescence qui déborde jusqu’à l’âge adulte car on a du mal à trouver sa voix. On ne nous apprend pas à s’écouter et à se faire confiance.

L’art de la guerre 2, c’est notre guerre à tous contre nous-même afin de nous aimer nous-même. C’est nous apprendre construire sa maison, pour reprendre une de ses expressions. Tu sais, cet endroit où tu es chez toi autant en dehors qu’en-dedans. Tu t’es fait des relations essentielles et tu as pardonner à tes parents et à toi-même. Tu embrasses ce spleen qui t’habite afin de t’accomplir.

Le petit bonus de ce livre, c’est Johnny. Concours de circonstance que l’actualité résonne si bien avec ce roman. En effet, on se rend compte de l’importance qu’a eu Johnny. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, on connait tous – on aime tous – au moins l’une de ses chansons. Il faisait partie du décor sonore.

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J’ai découvert Sophie-Marie Larrouy il y a de ça un peu près un an. Je t’en avais d’ailleurs parlé dans cet article puisque c’est elle qui coanime l’emifion (le podcast qui parle de sexe, de relations, et de sexe). En m’intéressant à elle, je me suis rendu compte que je la connaissais à travers Vaness’ La Bomba (vas-y clique, c’est tellement marrant).

Grâce au compte Instagram lartdelaguerre2, SML t’offre la possibilité de gagner un peu près l’équivalent de ton poids en livres. Et, très fréquemment, elle offre la version audio de son roman.

J’ai eu le plaisir d’en gagner un exemplaire et c’est génial. Il faut savoir que Sophie-Marie Larrouy est comédienne en plus d’être auteure et podcasteuse (ça se dit ?).

Je n’avais jamais écouté un livre. À part quand j’étais petite sur la route des vacances, je me rappelle être coincé à l’arrière de la Passat entre mon frère et ma sœur à écouter Vendredi ou la vie sauvage. C’est réellement une autre façon de découvrir le roman, par la voix de l’auteure, avec ses intonations et son émotion. C’est une très chouette expérience à faire quand tu es trop fatiguée pour lire ou que tu es debout dans le tram et que tu ne peux pas te tenir et lire en même temps.

Je te recommande très certainement la lecture ou l’écoute de ce livre !

L’audiolivre est disponible ici.