La Saint-Valentin et les films vrais sur l’amour, le vrai

La Saint-Valentin est pour moi l’occasion parfaite de rappeler que célibataire ne veut pas dire dépourvue d’amour, ni solitude.

L’amour a plusieurs formes, rencontre plusieurs personnes, et ne se définit pas d’une manière.

Ainsi, non je ne vais pas m’empiffrer de glace devant Bridget Jones, ni bruler tous les souvenirs de mes ex et pleurer mes relations finies. Car j’ai un scoop, heureusement qu’elles se sont finies.

Je ne vais ni pleurer ce que je n’ai plus, ni m’attarder sur ce que je n’ai pas. Je ne vais pas penser que ça ne m’arrivera jamais. Je ne vais pas non plus m’inscrire sur Tinder dans un acte désespéré alimenté par des années d’images à la con me rappelant qu’être célibataire c’est le bas de l’échelle sociale.

Non, je vais penser que l’amour c’est beau, renversant, bouleversant.

Mais ce n’est pas une recette facile dont il suffit de suivre les instructions. L’amour ce n’est pas un conte de fée.

C’est mieux que ça. Ça se construit à deux, à trois ou entre personnes consentantes. Ça s’entretient. Ça dure une nuit, une vie, un certain temps.

Ça évolue, disparaît, réapparaît.

C’est se dire bonjour, trouver le langage qui rassemble, s’embrasser, se promener, se taire et ne pas ressentir le poids du silence, c’est parler et découvrir à chaque phrase l’autre. Ne pas se lasser, s’ennuyer un peu mais ne pas trouver ça grave car on est ensemble. C’est se disputer, se dire la vérité, se mentir un peu, parfois, quand ce n’est pas important. C’est savoir tout de l’autre et continuer de découvrir, ce sont les détails, les petites choses, comment la personne sourit quand elle est gênée, comment elle aime son café, quel est son livre préféré. C’est donner tout de soi à l’autre car on a rien d’autre à offrir. C’est anticiper mais se laisser surprendre.

L’amour c’est se séparer, se retrouver, jouer carte sur table ou dévoiler son jeu au fur et à mesure, c’est vivre nus. C’est se rencontrer à un endroit, à un moment.

C’est se dire au revoir sur le quai d’une gare, le frisson quand on se prend la main, c’est ne pas être d’accord tout le temps, c’est laisser l’autre personne être et ne pas se sentir réduit de moitié.

Ne jamais se réduire de moitié.

Voici une liste de films qui raconte l’amour et te donnent une leçon :

  • Before Sunrise de Richard Linklater avec Julie Delpy et Ethan Hawke, 1995
  • Before Sunset de Richard Linklater avec Julie Delpy et Ethan Hawke, 2004
  • Before Midnight de Richard Linklater avec Julie Delpy et Ethan Hawke, 2013
  • Marriage Story de Noah Baumbach avec Scarlett Johansson et Adam Driver, 2019
  • Call Me By Your Name de Luca Guadagnino (encore) avec Timothée Chalamet et Armie Hammer, 2017
  • Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry avec Kate Winslet et Jim Carrey, 2004
  • Breakfast at Tiffany’s de Blake Edwards avec Audrey Hepburn et George Peppard, 1961
  • Stuck in Love de Josh Boone avec Jennifer Connelly et Greg Kinnear, 2012
  • La La Land de Damien Chazelle avec Emma Stone et Ryan Gosling, 2016
  • One day de Lone Scherfig avec Anne Hathaway et Jim Sturgess, 2011
  • Amour de Michael Haneke avec Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant, 2012
  • Silver Linings Playbook de David O. Russel avec Jennifer Lawrence et Bradley Cooper, 2012
  • Brokeback Mountain de Ang Lee avec Jake Gyllenhaal et Heath Ledger, 2005
  • Like Crazy de Drake Doremus avec Felicity Jones et Anton Yelchin, 2011
  • The Notebook de Nick Cassavetes avec Rachel McAdams et Ryan Gosling, 2004
  • (500) Days of Summer de Marc Webb avec Zooey Deschanel et Joseph Gordon-Levitt, 2009
  • Blue Jay d’Alex Lehmann avec Sarah Paulson et Mark Duplass, 2016
  • About Time de Richard Curtis avec Rachel McAdams et Domhnall Gleeson, 2013
  • Blue Valentine de Derek Cianfrance avec Michelle Williams et Ryan Gosling, 2010

Et quelques séries

  • Easy de Joe Swanberg, 2016
  • You Me Her de John Scott Shepherd, 2016
  • Modern Love de John Carney, 2019
  • Love de Judd Apatow, 2016-2018
  • Lovesick de Tom Edge, 2014
  • Girls de Lena Dunham, 2012-1017

Call me Elio et Oliver

En 2018 j’ai rencontré Elio et Oliver, j’ai découvert Call me by your name de Luca Guadagnino, l’adaptation cinématographique du livre éponyme d’André Aciman.

Une des nombreuses affiches du film, trouvée sur Google Image

Ce film a eu sur moi un impact tel qu’il m’a fallu plus d’un an pour réussir à poser cela sur papier. C’est le genre d’histoire qui te prend aux tripes tant par la beauté pure de ce qu’elle raconte, l’amour, que par le message qu’elle véhicule, vivons et ressentons.

Le plus objectivement possible, le film est magnifique tant par la lumière et la musique que par le jeu des acteurs, Timothée Chalamet et Armie Hammer, pour ne citer que les principaux. L’adaptation de Guadagnino est fidèle au roman, on retrouve dans le scénario des passages presqu’identiques.

Elio est un jeune garçon d’environs 18 ans, polyglotte, très cultivé, issu d’un milieu aisé, il lit beaucoup, joue et écrit de la musique. Tous les étés, son père, un professeur d’université aux Etats-Unis, invite dans la maison familiale, dans le Nord de l’Italie, un de ses étudiants à venir terminer d’écrire sa thèse. Cet été, il s’agit d’Oliver, un jeune homme sûr de lui, qui a l’arrogance de l’expérience, également très cultivé et qui semble très américain en comparaison aux personnes qui l’entourent.

Il ne laisse pas Elio indifférent et le sentiment est mutuel.

À partir de ce moment, on se laisse transporter au bruit des cigales par le début d’une histoire d’amour, les tentatives de séduction et les gestes maladroits. On est plongé dans un été en Italie, dans un ruisseau glacé par l’eau de la montagne, on est transporté par une mélodie jouée au piano, on danse de manière effrénée sur un dance-floor, on pleure, on rit, on sourit, on mange de la glace en saignant du nez, on a envie de dire « Later » pour ne plus dire au-revoir ou à tantôt, on est en maillot de bain au bord d’une piscine, on parle italien, français et anglais, on invite des amis tous les jours et à chaque repas, on boit, parfois trop, on rigole, souvent, on débat, on vit nos premiers ébats, notre première histoire d’amour.

Sauf que ce n’est pas la nôtre, c’est celle d’Elio et Oliver. Celle de deux jeunes hommes, celle où avoir de l’expérience ne signifie pas d’avoir le courage de faire le premier pas. C’est si particulier que ça la rend si universelle.

Leur amour donne envie d’aimer, de prendre un vélo et de parcourir une quinzaine de kilomètres juste parce qu’on avait envie de voir l’être aimé.

On prend conscience que même si cela fait mal et ça fera mal de toute façon, au moins on aura ressenti, on se sera autorisé à ressentir quelque chose car c’est cela être vivant. C’est se laisser ressentir tout ce qu’on a à vivre, à expérimenter, à aimer, à pleurer, à souffrir pour ne pas regretter.

Aimer c’est oser, c’est marcher sur le trottoir en sachant qu’on risque de se prendre une dalle surprise ou de marcher dans une crotte de chien mais d’y aller quand même. Même si ça fait mal, surtout si ça fait mal. Parce que si on avait renoncer par peur de s’amocher, on serait passer à côté d’une jolie promenade, d’une jolie histoire.

Cette histoire émeut, elle rappelle que l’amour est beau, surprenant, étourdissant, renversant, qu’il peut rendre malade, triste et décevoir. Mais que n’importe quel sentiment vaut mieux que pas de sentiment du tout. Car « ne rien ressentir pour ne rien ressentir – quel gâchis ! ».

Deux jours à Amsterdam !

La semaine dernière, avec mon amoureux, nous avons passé 48h à Amsterdam, au Pays-Bas.

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Le Rijksmuseum et le célèbre I amsterdam

J’avais très envie de vous faire un article car cette ville m’a séduite. J’y étais déjà aller il y a quelques années mais je ne gardais pas beaucoup de souvenirs de ce séjour. J’étais donc ravie d’y retourner.

Nous sommes partis le jeudi matin très tôt, le train au départ de Bruxelles démarrait à 6h52. Nous avons pris ce train pour raison financière, le train suivant était vraiment plus cher. Pour vous donner une idée, un aller-retour nous a coûté 58€ par personnes.

Nous sommes arrivés à Amsterdam avant le coup de 9h. Nous nous sommes directement dirigés vers l’hôtel Frisco Inn,  Beursstraat 5, 1012 JT Amsterdam, il est situé non loin de la gare et du centre. L’hôtel était parfait pour cette petite nuit. Malheureusement, j’ai oublié de prendre la chambre en photo, vous devrez me croire sur parole ou aller visiter leur site internet.

Pour la suite, je vais vous expliquer notre programme sur deux journées. Vous indiquez toutes les bonnes adresses où nous avons étées car elles valent le détour.

Jeudi 31 mars 2016 :

Nous nous sommes baladés dans le quartier Jordaan aux alentours du Bloemenmarkt, célèbre marché aux fleurs et attrape à touristes. Nous avons mangé notre midi chez Buffet Van Odette, Prinsengracht 598, 1017 KS Amsterdam. Je vous recommande cet endroit car nous avons très bien mangé et le cadre est magnifique, très épuré.

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Dans l’après-midi, la file immense aux abords du musée Van Gogh a eu raison de nous, du coup, nous nous sommes rabattus sur le Rijksmuseum, l’équivalent du musée des Beaux-Arts. Le bâtiment a été rénové récemment. Il est lumineux et réellement très joli. Les collections présentes sont aussi grandioses. Pour en nommer quelques-uns, vous pourrez admirer Van Gogh, Vermeer, Rembrandt, … et j’en passe.

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Après une brève pause à l’hôtel pour que nos petons se remettent, nous avons été souper au restaurant Kapitein Zeppos, 5 gebed zonder end 1012 hs Amsterdam. Il se situe dans une jolie petite ruelle que tu ne peux trouver que si tu sais que le restaurant s’y trouve. Alors là, c’est LE vrai coup de cœur de ce séjour. La nourriture est délicieuse, le cadre est surprenant, splendide et chaleureux, et l’accueil est génial. Le serveur qui s’occupait de nous parlait français et était vraiment très sympa, un brin blagueur.  La carte est variée, il y en a pour tous les goûts. Il y a même une sélection de plats végétariens. Personnellement, j’ai pris la lasagne végé et je me suis régalée.

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Vendredi 1er avril 2016 :

Nous avons démarré notre journée vers 10h du matin, juste après avoir rendu les clés de la chambre.

Pour le petit déjeuner, nous avons été prendre le petit-déjeuner dans un spot repéré la veille car il se trouve dans la rue dont démarre la ruelle du restaurant de la veille. Cet endroit s’appelle De Laatste Kruimel, Langebrugsteeg 4, 1012 GB Amsterdam. Nous avons pris un cheesecake et un scone ainsi que deux cafés. C’était à nouveau très bon et l’endroit était magnifique. Décidément, nous avons eu beaucoup de chance.

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Le comptoir en palettes !!

Après ce petit-déjeuner délicieux, nous avons marché tout droit vers le Saphartipark. Ce parc est situé dans le quartier du Pijp, au cœur d’Amsterdam-Zuid. Nous avons profité du soleil, bercés par les cris des enfants qui jouent et des adultes qui suivent un cours de fitness. L’ambiance était très agréable, respectant le cadre du Pijp qui est un quartier très agréable, un brin bobo mais, on ne se refait pas.

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La faim se manifestant peu à peu, nous avons marché vers le nord pour aller manger chez SLA, Westerstraat 34, 1015 MK Amsterdam, mais il y en a plusieurs dans Amsterdam.  Incroyable bar à salades. Le choix est incroyable et les bols à emporter sont vraiment copieux.

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L’après-midi, nous avons eu envie de profiter des premiers beaux jours de l’année. Nous nous sommes promenés dans Westerpark et dans les rues magnifiques d’Amsterdam. Nous sommes posés pour boire une bière et mettre nos visages blancs au soleil à la terrasse du café Winkel, Noordermarkt 43, 1015 NA Amsterdam. Malgré la panne d’électricité, nous avons pu gouter la célèbre et délicieuse tarte aux pommes.

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En fin de journée, nous sommes allés rechercher nos valises à l’hôtel et nous nous sommes dirigés vers la gare afin de prendre le train de retour à 20h17. Par souci d’honnêteté, même si c’est dommage de finir le séjour là-dessus, surtout après que gustativement parlant il fut si bon, nous avons mangé un Burger King avant de prendre le chemin du retour.

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En conclusion, j’ai a-d-o-r-é Amsterdam. Cette ville respire la fraîcheur, la simplicité et la chaleur. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi séduite par un citytrip. Et, il n’y a rien à faire mais, une ville où il y a de l’eau ça me calme et me détend. Je suis tout de suite sous le charme.

Si vous recherchez un endroit où emmener votre amoureux, où partir tous les deux, je vous recommande cette ville plus que vivement.